Si vous choisissez d’utiliser des méthodes médicamenteuses pour gérer la douleur, un certain nombre d’options s’offre à vous. Chaque méthode comporte des risques et des avantages. Il est primordial de discuter avec votre fournisseur de soins de santé des renseignements scientifiques liés aux options qui s’offrent à vous pour soulager les douleurs lors de l’accouchement, et ce, avant le déclenchement du travail, afin que vous soyez consciente des risques et des bienfaits associés à chaque option.
Le protoxyde d’azote. Il s’agit d’un mélange composé à parts égales d’azote et d’oxygène, on l’appelle aussi « gaz hilarant ». Ce gaz inhalé à partir d’un masque ou d’un embout buccal offre un soulagement maximal environ 50 secondes après que l’on commence à le respirer. Vous serez responsable de l’administration du gaz. Le protoxyde d’azote peut causer de la nausée, des vomissements, des étourdissements et des pertes de mémoire.
Les narcotiques. Dans cette classe d’analgésiques, on compte la morphine, le fentanyl et d’autres médicaments du genre. Les analgésiques de type narcotique sont très efficaces, mais ils sont associés à certains effets indésirables notamment : la nausée, les vomissements, les étourdissements, les hallucinations, l’hypotension artérielle de même que l’accélération ou le ralentissement de la fréquence cardiaque. Les narcotiques risquent aussi d’avoir un effet sur la fréquence cardiaque du bébé. Les bébés nés de mères à qui l’on a administré des narcotiques à la fin de l’accouchement mettent parfois du temps à bien respirer par eux-mêmes ou à commencer l’allaitement. En effet, pour éviter ces effets indésirables chez le bébé, on administre généralement les narcotiques dans les premières phases du travail.
La péridurale. La péridurale (aussi appelée épidurale) est un analgésique très efficace pour soulager les douleurs de la femme qui accouche. Cette intervention consiste en l’insertion d’une aiguille entre deux vertèbres du dos, dans l’espace qui entoure la colonne vertébrale. On insère ensuite un cathéter par l’aiguille avant de la retirer. Par la suite, un médicament (un narcotique, un anesthésiant, ou les deux) est injecté dans l’espace épidural en passant par le cathéter. Une fois la péridurale administrée, ses effets dureront jusqu’à l’expulsion du placenta. Cette méthode pour soulager la douleur entraîne de moins grands risques d’effets indésirables en comparaison des narcotiques. Par contre, la péridurale est tout de même associée à certains risques, notamment :