Le diagnostic précoce de l’endométriose est extrêmement important puisqu’il permet d’offrir des options thérapeutiques plus tôt, de ralentir ou d’interrompre l’évolution de la maladie, d’obtenir des réponses, de valider les symptômes et d’atténuer l’isolement qui accompagne souvent les maladies chroniques. Il peut aussi aider à se sentir mieux physiquement.
Au Canada, il faut en moyenne cinq ans pour recevoir un diagnostic d’endométriose. Le délai peut être encore plus long pour les femmes de couleur et les personnes issues de la diversité de genre.
Pour entamer le processus de diagnostic, le prestataire de soins effectue une évaluation médicale complète et se renseigne sur les symptômes et antécédents de santé gynécologique. Il pourrait notamment poser des questions sur les aspects suivants :
L’examen physique est nécessaire pour poser un diagnostic. Le prestataire de soins effectuera un examen pelvien et possiblement un examen rectovaginal. L’examen physique lui permet de palper pour sentir des signes d’endométriose ou d’autres problèmes pouvant causer les symptômes. Il pourrait vouloir faire l’examen pendant une menstruation pour augmenter les chances de détecter l’endométriose.
Le prestataire de soins pourrait aussi proposer de réaliser une échographie, car l’imagerie peut révéler des signes d’endométriose ou d’autres troubles pelviens pouvant contribuer aux symptômes (p. ex., kystes ovariens ou fibromes utérins). Si l’endométriose est soupçonnée, voici comment elle pourrait être diagnostiquée :
Il est important de comprendre que toutes les interventions chirurgicales comportent un certain degré de risque. Pour cette raison, la chirurgie n’est pas recommandée pour toutes les personnes chez qui l’on soupçonne une endométriose. Votre prestataire de soins vous recommandera probablement des options de traitement non chirurgical en premier.