Traditionnellement, les femmes autochtones accouchaient dans leur collectivité. De fortes racines communautaires soutiennent la mère, l’enfant et la famille. À l’heure actuelle, la plupart des femmes accouchent à l’hôpital. De nombreuses femmes des Premières nations, des Métis et des Inuits sont transférées à l’extérieur de leurs collectivités pendant plusieurs semaines avant de donner naissance. Cette situation peut être particulièrement stressante pour une famille. Un mouvement visant à favoriser le retour des naissances dans les collectivités autochtones est mis en branle grâce au soutien de certains organismes comme la SOGC. La possibilité d’accoucher dans des communautés éloignées pour les femmes dont la grossesse comporte peu de risques est bien documentée. Idéalement, les services liés à l’accouchement offerts dans les régions éloignées devraient comprendre une collaboration entre plusieurs fournisseurs de soins (p. ex. sages-femmes, infirmières, accompagnantes à la naissance et médecins de famille) et fournir des soins de santé axés sur les femmes.
Les sages-femmes sont des femmes qui ont des connaissances particulières en soins prénataux, en aide à l’accouchement et en soins après la naissance. La sage-femme peut se servir de massages, de diètes, de produits médicinaux, de rituels, de prières et de services-conseils. La profession de sage-femme n’a pas été encouragée pendant la colonisation, mais cette profession reprend graduellement sa place dans de nombreuses collectivités autochtones.
Essayez de consommer des aliments variés des quatre groupes alimentaires décrits dans le document Bien manger avec le Guide alimentaire canadien Premières nations, Inuits et Métis. Certains aliments traditionnels peuvent contenir des contaminants (p. ex., du mercure, du plomb) qui pourraient nuire à la croissance du bébé. L’omble chevalier et le caribou comportent de faibles taux de contaminants, et les femmes enceintes ou qui allaitent sont encouragées à consommer ces aliments.
Les femmes qui envisagent de tomber enceintes ont besoin d’eau propre. La contamination de l’eau est un problème connu au sein de nombreuses collectivités de Premières nations. Les avis sont émis en raison des problèmes dans le système d’aqueduc, comme les bris de canalisations, les défaillances de l’équipement ou la désinfection inadéquate. Certains avis permettent de consommer l’eau après l’ébullition, tandis que d’autres précisent de ne pas la boire ou de ne pas l’utiliser. Soyez au courant des avis sur la qualité de l’eau dans votre secteur.
Santé Canada fournit aux Premières nations et aux Inuits admissibles une couverture pour de nombreux produits et services liés à la santé. Les vitamines prénatales, l’acide folique et les autres suppléments sont fournis gratuitement aux femmes admissibles pourvu qu’elles aient une prescription.