Êtes-vous prête sur les plans financier, physique et émotif? Bien des gens ont de la difficulté à répondre à ces questions, et le bon moment de commencer sa famille est un choix bien personnel. Grâce aux méthodes anticonceptionnelles réversibles accessibles, sécuritaires et efficaces, il est désormais possible d’exercer beaucoup de contrôle sur la planification de la famille. Il est possible de choisir de retarder le moment d’avoir des enfants pour se concentrer sur d’autres aspects, comme la carrière, les voyages, les études ou d’autres activités personnelles. En effet, bien des femmes se fient à la chance ou attendent les bonnes circonstances. L’âge maternel moyen au premier accouchement a augmenté de 28,7 ans en 2012 à 29,2 ans en 2016. L’âge maternel moyen à tout accouchement se situe au-delà de 30 ans depuis 2010.
Sur le plan biologique, la meilleure période pour porter des enfants se situe entre les âges de 20 et de 35 ans. Il s’agit de la plage d’âges associée aux risques les plus faibles pour la mère et l’enfant. Après 35 ans, la fertilité chute, tandis que les risques de fausses couches et de complications pendant la grossesse augmentent. Au fur et à mesure que les femmes prennent de l’âge, elles sont nombreuses à faire le choix d’employer des technologies de procréation assistée. Cependant, les avancées de ces technologies ne comblent pas les lacunes associées à l’âge ou à la diminution de la fertilité. L’âge de l’homme peut aussi avoir un effet négatif sur les issues de la grossesse; en effet, il existe un risque accru de fausse couche et de plusieurs troubles héréditaires pour le bébé (p. ex. autisme et schizophrénie) lorsque le père a plus de 40 ans.
La conception est moins susceptible de se produire au fur et à mesure que la femme prend de l’âge parce que le nombre et la qualité de ses ovules diminuent. Les femmes portent une quantité maximale d’ovules lorsqu’elles sont elles-mêmes un fœtus. Ce nombre n’augmente pas par la suite et, après la puberté, elle perd des ovules tous les jours. Pendant la puberté, les femmes portent environ 300 000 à 500 000 ovules. Au moment de la ménopause (vers l’âge de 51 ans), il n’en reste que quelques centaines. Au moment de la ménopause (vers l’âge de 51 ans), il ne reste que quelques centaines d’ovules. La baisse de fertilité ne survient pas au même âge chez toutes les femmes. Certaines peuvent subir une baisse de leur fertilité naturelle plus tôt que la moyenne, alors que d’autres restent fertiles jusqu’à un âge plus avancé.
Si vous êtes âgée de plus de 35 ans et que vous tentez de concevoir un enfant, vous pourriez envisager de passer un examen d’évaluation de la fertilité, qui comprend la vérification de la réserve ovarienne. L’analyse sanguine effectuée lors de cet examen représente une façon indirecte de déterminer le nombre d’ovules restants dans les ovaires. L’examen fournit des renseignements généraux au sujet de votre fertilité, mais ne peut prédire l’infertilité ni la grossesse. Les femmes âgées de moins de 35 ans qui présentent des risques de faible réserve ovarienne peuvent également envisager de passer cet examen.
La stimulation ovarienne, les dons d’ovules, la congélation d’ovules et la fécondation in vitro sont toutes des solutions offertes aux femmes plus âgées qui éprouvent des difficultés à concevoir. Cependant, le taux de grossesse à la suite d’une stimulation ovarienne est faible chez les femmes âgées de plus de 40 ans. Enfin, le traitement le plus efficace dans le cas du vieillissement des ovaires est le don d’ovules.